Consommation électrique : 200 000 foyers vont être concernés par ce test. Est-ce votre cas ?

Vous êtes peut-être l'un des 200.000 foyers français qui se verraient imposer une baisse de puissance électrique. Un projet novateur qui pourrait bien bouleverser votre quotidien cet hiver. On décrypte pour vous.

A la recherche d'une solution pour préserver notre réseau électrique

Ce projet, initié par le ministère de la Transition Écologique, ne résulte pas d'une crise énergétique imminente. Non, la situation est stable. Les centrales nucléaires françaises ont repris du service et notre consommation a même baissé en comparaison à l'an passé...

Alors, pourquoi cette démarche ? Le gouvernement cherche à mettre au point un outil de sauvegarde pour notre réseau électrique. L'hiver dernier a mis en évidence la fragilité de notre système, avec des coupures de courant programmées pour éviter la surchauffe. L'idée est donc de parer à toute éventualité pour l'hiver à venir...

Une réduction de puissance, mais pas une coupure totale

Le test consistera à réduire la puissance des compteurs Linky à 3kVA, contre 6kVA habituellement. Une mesure qui permettrait de ne pas interrompre totalement l'électricité des foyers concernés. Les usages électriques de base (comme la charge d'un ordinateur ou le fonctionnement d'un réfrigérateur) seront préservés. La recommandation est simple : éviter d'utiliser plusieurs gros appareils électroménagers simultanément...

Ce test, qui devrait avoir lieu avant le 31 mars 2024, ne concernera qu'un périmètre restreint de 200.000 foyers qui seront préalablement informés. Le moment choisi ? Un pic de consommation lié aux besoins en chauffage. Nul besoin de paniquer, vous ne vous retrouverez pas sans électricité. Le but est de tester une solution de secours en cas de tension extrême sur le réseau, pas de vous plonger dans le noir...

En attendant, continuez à adopter de bonnes habitudes de consommation. Limitez l'utilisation de vos appareils électriques et privilégiez les solutions de chauffage moins énergivores. Il en va de notre avenir énergétique...