En matière d'immobilier, une bonne intention peut mal tourner... Prenez l'exemple d'une Toulousaine de 21 ans. Poussée par sa générosité, elle a décidé de prêter son appartement à deux sans-abri durant son absence. Une initiative louable qui a pris une tournure plutôt inattendue.
De retour de vacances, elle découvre que la serrure de son appartement a été changée. Impossible d'ouvrir la porte. Un véritable choc. La police, prévenue rapidement, débarque sur les lieux et révèle une vérité effrayante : le logement a été détourné en un point de deal.
Il a été découvert sur place pas moins de 190 grammes de résine de cannabis, 90 grammes d'herbe, une balance de précision, des sachets de conditionnement, des téléphones et une vingtaine de cartouches de cigarettes trafiquées. Un arsenal complet qui laisse peu de doutes sur l'activité illégale des deux "invités".
Un fait important qui fait froid dans le dos : ces deux individus sont entrés dans l'appartement avec l'accord de la propriétaire. Ils n'ont donc pas commis d'effraction et ne sont techniquement pas considérés comme des squatteurs. Elle a pu récupérer son appartement, mais dans d'autres circonstances, cela aurait pu être bien plus compliqué.
Dans le cas d'un squat, une expulsion peut être réalisée dans les 72 heures suivant le dépôt de plainte. Mais si les occupants sont des personnes vulnérables, comme des enfants en bas âge, cela peut prendre plus de temps, même des semaines.
La conclusion de cette affaire ? Les deux sans-abri, âgés de 26 et 27 ans, ont été arrêtés. Le premier a comparu devant la justice, le second a été placé en rétention administrative. Pour la Toulousaine, une leçon dure et coûteuse.
Alors, cher lecteur, si vous êtes tenté par un acte de générosité similaire, pensez à cette histoire. Prenez les précautions nécessaires. Et surtout, n'oubliez pas que l'immobilier est un secteur où la vigilance est de mise.
