Certains salariés ont déjà touché 3 000 € de prime. Demandez-là avant la fin de l'année !

La vie coûte cher, n'est-ce pas ? L'inflation persistante gruge peu à peu notre pouvoir d'achat. Pour y faire face, le gouvernement a déployé une série de mesures dès l'automne 2021. Parmi elles, une prime salariale, véritable coup de pouce pour de nombreux salariés.
Depuis juillet 2022, cette prime salariale a pris le relais de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat. Elle offre la possibilité à un employeur d'attribuer un bonus à ses salariés. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Qui sont les bénéficiaires potentiels ? Quelles sont les conditions à respecter ?
Face à l'inflation qui continue son chemin en 2023, des aides exceptionnelles en faveur du pouvoir d'achat ont été votées pendant l'été 2022. Inscrite dans la loi du 16 août 2022, cette prime est l'une de ces aides destinées à améliorer le pouvoir d'achat des Français.
La prime de partage de la valeur (PPV) encourage les employeurs à verser une prime exceptionnelle à leurs salariés. Elle se situe dans un environnement fiscal et social attractif. Cette prime, souvent appelée "Prime Macron", s'inspire de l'ancienne prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (PEPA).
Les employeurs qui peuvent verser cette prime sont nombreux. Ils vont des employeurs de droit privé aux établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), en passant par les entreprises de travail temporaire (intérim) et les ESAT, qui emploient des travailleurs handicapés.
Néanmoins, il faut noter qu'aucun employeur n'est contraint de verser cette prime. C'est à leur discrétion. Pour l'employer, il faut formaliser son attribution avec un accord d'entreprise ou une décision unilatérale.
La Prime de Partage de la Valeur s'applique à différents types d'employés. Les salariés, les travailleurs intérimaires, les agents de certains établissements publics et les travailleurs handicapés des ESAT peuvent tous en bénéficier.
La Prime de Partage de la Valeur est également exonérée d'impôt sur le revenu, de cotisations et contributions sociales, jusqu'à certaines limites. Pour en profiter pleinement, le salaire du bénéficiaire doit être inférieur à trois fois le Smic annuel.
Le montant de la prime varie en fonction de l'entreprise. Une entreprise de trente employés pourrait offrir une prime salariale d'environ 1 386 € à un employé gagnant 1 750 € net par mois. Pour une PME de dix employés, la prime pourrait atteindre environ 967 € pour un employé qui gagne 2 000 € net.
En 2022, environ 5 millions de Français ont bénéficié de cette prime. Pour 2023, ce sont déjà 1,75 milliard d'euros qui ont été distribués lors des deux premiers trimestres.
Ce chiffre est encore loin des 4,1 milliards d'euros de 2022, mais il reste encore du temps aux employeurs pour la verser. Ils ont jusqu'au 31 décembre 2023. N'oublions pas que l'année dernière, 80% des sommes ont été versées entre septembre et décembre.